Prés de Toulouse, le péage le plus cher de France échappe au geste de Vinci : le débat porté par des maires refait surface

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L’annonce de Vinci de suspendre le prix des péages pour les trajets courts n’a pas calmé les esprits soulevés par la question du fameux péage court à L’Union, au nord de Toulouse ; qui ne sera pas affecté. Au contraire…

La société Vinci Autoroutes a annoncé lundi un “geste pour faciliter les trajets domicile-travail” des automobilistes en “bloquant le prix de la plupart des trajets courts” sur ses réseaux. Vinci a fait cette annonce alors que les tarifs des péages autoroutiers ont augmenté d’environ 5% le 1er février Elle a soudainement relancé le débat autour de la personne qualifiée de “la plus jeune de France”.

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Ce péage, situé au nord de Toulouse, à proximité de l’A68, fait en effet figure d’exception puisque les usagers doivent débourser cinquante centimes pour parcourir 1,2 kilomètre. Un bilan qui échappe depuis des années au maire Mark Pare, qui a réussi à rallier près d’une vingtaine de maires pour demander le démantèlement du péage.

L’annonce par Vinci de ne pas augmenter ses prix aurait pu apaiser la tension. Ce n’est pas ainsi. Alors que la presse lisait la nouvelle, le maire a levé les yeux : “Ce péage n’était pas censé augmenter, donc il ne nous fait ni chaud ni froid. La vérité est que les syndicalistes doivent payer tous les jours. Dommage !”

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Et cela ne s’arrêtera certainement pas si l’on en juge par la conclusion d’une étude menée par l’Etat, la Région, le Département, la Mairie de Toulouse, la Métropole et TCO. Elle explique que les exonérations partielles (habitation, covoiturage) et la suppression des péages “n’auront pas d’impact positif sur la réduction des embouteillages”. Compte tenu des implications financières importantes, explique l’étude, “le scénario de suppression du péage de l’Union a été abandonné et la recherche de solutions intermodales alternatives a commencé”.

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La nouvelle ne plaît pas à Mark Pere qui ne veut pas s’arrêter là. Le maire de L’Union a parlé de regroupement autour de cette question : « Il est clair qu’il ne faut pas abandonner ce combat. Il faut échanger bientôt entre nos élus car la décision doit être collective. Je pense que le débat doit être porté au niveau national.» C’est un dossier que les députés du Nupes, dont la députée Anne Stambach-Terrenoir de Toulouse, doivent occuper.

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