Pour quels motifs la France refuse-t-elle toujours la réintégration des personnels de santé non vaccinés ? – Libération

La pandémie de Covid-19 en FranceCas

Le gouvernement s’en tient à la position de la Haute Autorité de santé, dont le dernier avis remonte à juillet. La HAS confirme auprès de “CheckNews” qu’aucun nouvel avis à ce sujet n’est encore à l’ordre du jour.

A partir de mardi, en Italie, les soignants non vaccinés sont autorisés à reprendre le travail. En France, l’un des rares pays où les soignants non vaccinés n’ont pas été réintégrés, nous n’en sommes pas encore là. Interrogé par la presse ce mercredi, Olivier Veran a conditionné toute évolution dans la région à l’avis de la haute autorité de santé. contacter par Actualités tchèquesLa HAS a confirmé qu’elle n’avait reçu aucune nouvelle saisine à cet égard de la part du Gouvernement et qu’aucun travail n’était à l’ordre du jour à cet égard.

Dernières notifications relatives “Maintien de l’obligation de vaccination pour les travailleurs travaillant dans les établissements de santé et médico-sociaux” Présenté le 22 juillet. Ministère de la Santé saisi, la HAS a jugé que “Dans le contexte de la septième vague, compte tenu de l’incertitude sur l’efficacité du vaccin et de la poursuite de l’épidémie”, “les données ne sont pas de nature à remettre en cause aujourd’hui le mandat de cette vaccination”. Pour les personnes avec « Contacts fréquents et étroits avec des personnes à risque ».

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Suspendu sans solde

A partir du 15 septembre 2021, les personnels soignants et non soignants qui travaillent dans les hôpitaux ou les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont l’obligation de se faire vacciner contre le Covid-19. En cas de refus, ils sont licenciés sans solde.

Dans son avis du 22 juillet, la HAS a notamment mis en avant la disponibilité des vaccins “Sûr et efficace contre les variantes d’Omicron après la première dose de rappel”, Ce n’est pas ça “contre les formes graves”, Mais aussi “contre les infections”. « La protection vaccinale à trois mois après l’injection est de 45 à 55 % contre les infections symptomatiques et d’environ 80 % contre les formes sévères. La protection vaccinale contre les formes sévères reste élevée (52 et 78 % jusqu’à 6 mois ; la protection décline plus rapidement chez les 80 ans et plus). Or, comme l’explique la HAS, une protection – même partielle – participe contre l’infection “Pour limiter la propagation des épidémies”.

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“Les faits ne sont pas de nature à remettre en cause le mandat de la vaccination”

“Compte tenu du contexte pandémique dynamique, de l’incertitude quant à l’évolution de la pandémie dans les mois à venir et de l’efficacité d’un calendrier de vaccination complet pour réduire le risque de transmission et de transmission de la maladie.A conclu, Les données ne sont pas de nature à remettre en cause l’obligation de vacciner les travailleurs des secteurs sanitaire et médico-social, qui contribue à une meilleure protection des personnes soignées ou accompagnantes, en premier lieu les plus vulnérables.

Selon une enquête menée au niveau des organisations régionales de santé, le ministère de la Santé citait début juillet, On estime que 12 000 personnes travaillant dans les établissements de soins restent suspendues (ce chiffre, selon les instructions du ministère, comprend les professionnels techniques et administratifs). Une enquête menée entre avril et mai par la Fédération hospitalière de France a estimé le nombre de professionnels suspendus “Entre le 15 septembre 2021 (mise en place de l’obligation de vaccination) et le printemps 2022 a été divisé par 4” et ne représentait pas “Environ 4.000 à 5.000 professionnels de toutes professions, soignants et non soignants, sur 1,2 million de salariés des services hospitaliers publics, soit plus de 0,3% de l’effectif total de l’établissement”.

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“Atmosphère de confiance et de solidarité”

Mi-juillet, l’Académie de médecine a également publié “Forte opposition” Regroupement des travailleurs non vaccinés. Il a expliqué que si “Le refus de vacciner motivé par des convictions personnelles est honorable”C’était celui “Incompatible avec le métier de soignant”. « La réintégration des professionnelles en soins non vaccinées dans l’équipe soignante compromettrait le climat de confiance et de solidarité qui doit exister entre ses membres et les patients. Elle mettrait en danger les patients fragiles. Avec un nombre très limité de soignants, elle ne résoudrait pas le problèmes actuels de gestion hospitalière.

La France et la Grèce restent les derniers pays européens dont le personnel soignant suspendu faute de vaccins n’a pas encore été réintégré dans les hôpitaux. En Grèce, la réintégration du personnel administratif devrait être achevée d’ici la fin de 2022. Cependant, le ministère de la Santé a annoncé que ce processus “Ne se soucie pas des médecins et des infirmières au début”.

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