Mort d’Aymen à Montpellier : le conducteur soupçonné d’avoir renversé l’adolescent après France-Maroc interpellé

Fin de course pour William C. Le conducteur présumé responsable de la mort d’Aymen lors d’une demi-finale de Coupe du monde à Montpellier mi-décembre a été interpellé à la frontière espagnole mardi matin, a confirmé France 3 à l’Occitanie, citant des sources en accord avec les Parisiens.

L’homme s’est enfui après avoir frappé le garçon de 14 ans le 14 décembre dans des circonstances qui restent à éclaircir. L’adolescent est décédé peu de temps après le traitement.

Peu après le drame, les enquêteurs ont confirmé que le suspect se trouvait en Espagne. L’aller-retour des membres de sa famille dans la région de Valence les a menés sur son chemin. Ils essaient de localiser son site de chute sans succès.

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A trois heures ce soir, la situation s’accélère. Une voiture appartenant à sa famille à bord, en provenance d’Espagne, a été vue en fuite par la police. Ils le suivirent ensuite dans une maison de Saint-Estève, commune limitrophe de Perpignan. Lorsqu’il apparaît à la fenêtre de la maison, on lui ordonne d’évacuer. Il a été arrêté sans incident à 6 heures du matin. Visé par un mandat d’arrêt, l’homme a été présenté directement à un juge.

Les enquêteurs pensent qu’il a été protégé dès le départ par sa famille et qu’il est rentré en France pour chercher un soutien logistique. Au vu des faits, ils soutiennent la présomption d’un accident à ce stade, une crise de panique venant d’une personne sans profil criminel aguerri.

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Après la mort d’Aymen, deux quartiers défavorisés de Montpellier, La Pilade, où a eu lieu l’accident mortel, et Petit Bard se sont affrontés. Le préfet a appelé au “calme” et à “l’apaisement”.

“Beaucoup de contrevérités et de fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux, contribuant à enflammer l’esprit”, explique-t-il, “L’incitation à la haine, dont elle est issue, comme les appels à la vengeance personnelle, est non seulement irresponsable, mais aussi inacceptable. Tout acte de violence, quelle qu’en soit la motivation, ne peut être toléré.”

appelle au calme

La famille d’Aymen a également appelé au “plus grand calme” dans un communiqué à la demande de la mairie de Montpellier, affirmant sa “confiance dans les institutions de la république”.

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Le préfet a précisé que deux unités de la force mobile composées de 160 CRS et gendarmes ainsi que plusieurs brigades anti-criminalité (BAC) “seront déployées à Montpellier pour assurer la sécurité des personnes et prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public”.

Une cérémonie d’hommage a eu lieu vendredi au collège de Montpellier, où le garçon a été scolarisé, en présence du maire de la ville, Michel Delafosse, et de la rectrice de l’académie, Sophie Bezen.

Le professeur d’histoire-géographie de la victime, Julien Fressinghes, a décrit l’adolescent comme un “enfant ensoleillé, adorable, plein d’énergie, de joie et de bonne humeur”. Son professeur d’arts plastiques a rappelé qu’Aymen “aimait demander à la fin des cours s’il avait bien réussi”.

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