
Stanford est régulièrement dans le top 3 les meilleures universités du monde, en plus d’Oxford ou de Harvard. L’institution, fondée en 1891, compte déjà une vingtaine de lauréats du prix Nobel. On peut donc lui reconnaître une certaine valeur, faisant honneur aux travaux de ses chercheurs. Et exactement cinq d’entre eux ont présenté un tout nouvel outil qui pourrait remettre en cause le modèle économique de l’une des applications les plus populaires du moment, ChatGPT. L’outil fait le Modèle de langage GPT-3 accessible à tous avec une interface facile à utiliser qui ne nécessite aucune connaissance en codage. Et son intelligence artificielle est si puissante que les étudiants l’utilisent même pour rédiger leurs devoirs.
Le nouveau programme de Stanford appelé DetectGPT, que vous comprenez sûrement, vous permet de reconnaître des textes écrits avec le logiciel OpenAI. Et pire que tout, les tests effectués jusqu’à présent montrent qu’un fiabilité au moins 95% ! Les créateurs du projet souhaitent également recommander le projet aux enseignants, qui pourront alors vérifier si les copies de leurs élèves ne privilégient pas la duplication de contenu. L’ère de la fraude généralisée n’a donc duré que quelques semaines tout au plus. Bar…
Ce n’est pas le premier, loin de là
Eh bien, en réalité, les inventeurs de cette petite nouveauté (Eric Mitchell, Yoonho Lee, Alexander Khazatsky, Christopher D. Manning et Chelsea Finn) ne sont pas exactement des pionniers. On sait que d’autres appareils relativement similaires sont déjà apparus, comme celui-ci. Mais cette fois, c’est une véritable institution qui s’occupe du problème des pages générées automatiquement : Stanford. De quoi lui proposer une solution qui, grâce à la notoriété de l’école, peut être rapidement adaptée à l’international, peut-être même plus vite que ChatGPT lui-même.
De là, vous pouvez voir le commercialisation il n’y a qu’un pas dans les règles de l’art, mais nous ne le franchissons pas encore. Pour y parvenir, il faudra probablement déposer des brevets, et rien n’indique que la technologie sera en mesure de suivre les futures mises à jour du GPT-3.
Pas encore disponible
En prime, sachez que DetectGPT en est encore à ses balbutiements. Il semble que ni le code ni les cas pratiques n’aient encore été partagés par les développeurs. Sur la page du projet, cependant, il est expliqué que les premières données apparaîtront “bientôt“. Mais aucune date précise n’est attachée à cette estimation.
Combien seriez-vous prêt à payer pour identifier un texte écrit à l’aide de l’intelligence artificielle ? A l’heure où ces robots nous permettent encore d’en faire plus et en un temps record, il y a finalement peu de chances que de nouvelles barrières à l’entrée trouvent leur public auprès des professionnels…