Le journal Ouest-France manque de porteurs, entretien avec Louis Echelard, président du directoire

Pour que le journal Ouest de la France arriveront à l’heure convenue, c’est-à-dire avant 7h30, dans toutes les boîtes aux lettres des clients, 4 500 porteurs devant se rendre chaque matin. Dans le contexte de tension que nous connaissons sur le marché du travail, nos trente-deux agents qui emploient des porteurs peinent à recruter. Entretien avec Louis Echelard, président du directoire de Ouest-France. Peut-on dire que, comme d’autres secteurs d’emploi, le portage des journaux est sous tension ? Aujourd’hui, nous en avons 4 000, il en manque donc 500. Dans le contexte de tension que nous connaissons sur le marché du travail, trente-deux de nos déposants qui emploient des porteurs peinent à recruter. Faute d’effectifs suffisants, ils s’efforcent de trouver des solutions de remplacement, sollicitant souvent des porteurs capables de faire un second tour. Mais la situation devient plus critique car les solutions de dépannage ne peuvent garantir la régularité quotidienne du service. “Aujourd’hui, 500 transporteurs manquent à l’appel” Pourquoi vous, le président du conseil d’administration, discutez-vous de la question du transport des journaux? Ouest de la France ? Tout simplement parce qu’on parle ici d’un impératif. Portage représente le service auquel nos lecteurs s’attendent chaque matin. Il est important que nous soyons là, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Nous entendons la frustration de nos lecteurs lorsqu’ils se rendent compte que le journal n’est pas dans leur boîte aux lettres et parfois ils rencontrent des difficultés lorsque les lignes téléphoniques sont surchargées lorsqu’ils tentent de nous joindre. En prenant la parole, nous voulons dire à nos lecteurs que le manque de service qu’ils constatent est le résultat d’un manque de personnel et que des mesures ont été prises pour y remédier. C’est l’occasion de souligner l’efficacité de carrière nécessaire à l’information pays et peut-être d’éveiller la profession. Louis Etchelard, Président du Groupe Cipa Ouest-France. Archives Thomas Bregardis, Ouest-France Est-ce une activité complémentaire au travail de portage ? Ce métier a sa spécialité, il demande de se lever tôt chaque matin et d’être ponctuel. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un travail d’appoint auquel ont accès les retraités, mais aussi ceux qui ont des emplois à temps partiel ou les jeunes, notamment pendant les vacances. Nos porteurs sont des salariés de nos dépositaires. Ce gardien, à qui Ouest de la France Agir en tant qu’entreprise indépendante, livrant des journaux destinés aux clients d’une zone géographique. Chaque gardien désigne son porteur, met en place ses tournées. “Le journal représente un rendez-vous quotidien” Quelle rémunération ? Les salariés sont payés un peu plus que le Smic, en moyenne 430 € net/mois, pour travailler environ deux heures par jour, six jours par semaine. Ils perçoivent également une indemnité kilométrique et bénéficient d’une couverture de sécurité sociale incluant l’assurance maladie. comme un journal Ouest de la France Il fait face à un paradoxe : il livre quotidiennement 470 000 journaux et est simultanément lu par des millions sur Internet… Ce journal papier n’incarne-t-il pas la proximité ? Il est vrai que le numérique a évolué. Mais l’avantage des journaux est de proposer une vue d’ensemble de l’information sous forme éditoriale, c’est-à-dire de présenter des sujets classés et catégorisés. Au-delà de la simple rédaction d’articles, le savoir des journalistes s’exprime à travers les journaux papier. Nous pensons donc que les journaux papier ont leur place dans l’information de nos lecteurs. Beaucoup d’entre eux lisent à la fois les journaux et les sites Web.

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“Certains clients attendent sur le pas de la porte”

Pour beaucoup de nos lecteurs, le journal représente un rendez-vous quotidien. La journée commence par la lecture du journal. Pendant la tournée de livraison, c’est incroyable de voir certains clients attendre sur le pas de la porte… et il est 5h30 ou 6h du matin. C’est le rituel qui commence la journée. Le journal est en effet un lien social dont le transporteur est un acteur essentiel. qu’il s’agisse Ouest de la France Contrairement à de nombreux journaux du pays, il peut s’appuyer sur des dispositifs de livraison au domicile des clients. Ce lien, nous voulons le sauvegarder.

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Quels changements pour ce métier ? Nous souhaitons nous adapter au déroulement des visites et utiliser des deux-roues électriques, des vélos et des scooters pour transporter les journaux dans la ville. Pour faciliter leurs tournées, chaque transporteur dispose désormais d’une borne, un téléphone dédié qui permet de savoir quel trajet emprunter, à quelle maison s’arrêter.

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Devant la boîte aux lettres, la borne affiche la clé à déposer : Ouest de la France Bien sûr, et parfois un hebdomadaire ou un magazine supplémentaire… car ce réseau est davantage utilisé par les titres nationaux qui souhaitent atteindre tôt le matin les boîtes aux lettres de leurs abonnés. Nous devons être en mesure de livrer tous les journaux conformément à la promesse que nous faisons à nos lecteurs, dans un délai fixe de deux heures, un tour.

Collecté par
Christian GOUEROU.

Les candidats peuvent postuler En ligne https://www.ouestfrance-emploi.com/actualite-emploi/livreur-de-journaux Ou appelez le 02 900 800 34.

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