Éradication du marché noir des devises : Une nécessité

Le marché de la monnaie noire algérienne est un véritable casse-tête pour l’économie algérienne. Ce marché, qui attire d’énormes sommes d’argent loin de tout contrôle, a une influence non négligeable sur le marché officiel. Depuis plusieurs années, les autorités ont souvent annoncé qu’elles combattaient ce marché sans prendre de mesures concrètes. Les points d’échange qui pourraient contribuer à l’élimination de ce marché noir ne sont toujours pas ouverts, en attendant les conditions de leur ouverture sont définies par la loi depuis 2016.

C’est dans ce contexte que les députés de l’Assemblée nationale ont débattu du texte des amendements à la loi relative à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Au cours de ces débats, certains de ces eurodéputés ont une nouvelle fois réclamé la suppression du marché noir des devises, notamment le Square Port-Saïd, véritable centre de change informel. l’économie nationale de ces attentats.

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Des députés demandent l’ouverture de bureaux de change en Algérie

Lors de cette séance plénière de l’APN, l’un d’eux a décrit ce marché comme “une bourse secrète qui fonctionne en toute impunité au vu et au su des autorités”. Le député du Front de libération nationale (FLN) Adel Mitah a appelé à une “urgence” pour éliminer le marché noir des devises et renforcer l’accès généralisé aux services financiers à tous les membres de la société sans exception, ce qui, selon le député, le fera. il est possible d’éviter les transactions financières illégales et de développer les banques.

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Pour sa part, le député du mouvement El Bina, Kadur Ben Atia Belkasem, a noté que la lutte contre le blanchiment d’argent passe par l’élimination du marché informel. Un marché qui, selon ce député, représente une machine à blanchir. Afin de se débarrasser de ce marché qui épuise l’économie algérienne, les députés ont réclamé l’ouverture de points d’échange. Il s’agit d’assurer la traçabilité des transactions financières et de connaître l’origine des fonds. Une étape nécessaire, mais pas suffisante, selon ces députés, qui ont également demandé d’accélérer le passage du projet de loi sur la monnaie et le crédit pour se débarrasser du secteur informel et protéger les monnaies et l’économie nationale de ce phénomène.

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