
Le Bureau du Procureur international est chargé de rassembler les preuves du crime d’agression commis par Russie dans Ukraine peut être établi “rapide”dans “Première étape” Avant de créer un tribunal spécial, le commissaire européen à la justice a déclaré vendredi Didier Renders.
Cette “Centre international de coordination pour la poursuite des crimes agressifs” sera installé dans La Haye Au siègeEurojustSelon la Commission, l’Agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale.
Jusqu’à ce que les négociations sur la création d’un tribunal spécial chargé de juger le crime d’agression russe en Ukraine obtiennent un soutien international suffisant, “Il faut commencer par le premier pas”a souligné M. Renders lors d’une réunion des ministres européens de la justice à Stockholm.
Selon le commissaire belge, cette structure peut être construite“Équipe d’enquête conjointe” Six États membres sont déjà impliqués, dont l’Ukraine, le procureur de la Cour pénale internationale, Eurojust, et les États-Unis “d’ici quelques semaines”.
Il est possible d’installer un tel plancher “trop vite”Selon M. Reinders. “Nous avons mis diverses propositions sur la table. Nous négocions avec l’Ukraine avec les États membres.”Il a indiqué que le sujet serait évoqué la semaine prochaine lors d’une réunion à Kyiv (kyiv en russe) entre une partie de la commission et le gouvernement ukrainien.
La Cour pénale internationale (CPI) n’est compétente que pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis en Ukraine. “Criminalité agressive” En Russie, Moscou et Kiev n’ont pas signé le traité de Rome instituant cette juridiction.
Les crimes agressifs peuvent être attribués aux principaux dirigeants politiques et militaires d’un pays.
Président de la Commission européenne fin novembre Ursula von der Leyen Dispositions proposées pour la création d’un tribunal spécial “Assistance des Nations Unies” Comme demandé par Kyiv, pour juger ces crimes agressifs.
La Commission a présenté deux options : un tribunal international spécial fondé sur un traité multilatéral ou un tribunal hybride régi par le droit ukrainien mais composé de juges internationaux.
Berlin privilégie ce dernier recours, doutant que la création d’un tribunal international spécial obtienne le soutien nécessaire au sein des Nations unies. Mais plusieurs autres pays de l’UE s’y opposent, estimant qu’en vertu de la loi ukrainienne, un tribunal ne serait pas autorisé à poursuivre le président russe. Vladimir Poutine et son entourage le plus proche.